Leparrain de Rosemonde Lee, dite Rosemonde Gérard, était Leconte de lisle, son tuteur Alexandre Dumas Elle fit connaissance d'Edmond Rostand durant l'été 1886 à Luchon, ils s'échangent des vers, car c'est une vraie poétesse. La famille d'Edmond voit cette rencontre sentimentale d'un bon oeil et ils se marient en 1890.
30 janvier 2017 1 30 /01 /janvier /2017 1552 Romantisme au Pays basque La villa Etchegorria C’est la nuit qu’il est beau de croire Ă  la lumiĂšre. » Edmond RostandEdmond Rostand 1868-1918, un homme comblĂ© ? À tout juste 29 ans, il connaĂźt le succĂšs immĂ©diat avec son Cyrano de Bergerac et trois ans plus tard, ce sera L’Aiglon avec Sarah Bernhardt. [1] Il s’installe alors avec sa femme, la poĂ©tesse Rosemonde GĂ©rard, [2] et ses deux fils, Maurice futur poĂšte et Jean futur biologiste, dans la villa Etchegorria, la "villa rouge". Façade de L’Arnaga IntĂ©rieur, la salle du pianoAu bout de 15 jours, il en est trĂšs satisfait, Ă©crivant Ă  un ami Peu Ă  peu, je me suis habituĂ© au pays, Ă  ma maison, aux ĂȘtres qui m’entourent ; et je pense aujourd’hui que c’est le seul endroit de la terre oĂč je pense goĂ»ter encore quelques plaisirs et oĂč sans doute, je finirai mes jours. » À la recherche d’un terrain, il en dĂ©couvre un Ă  Cambo-les-Bains, superbement placĂ© et surplombant la Nive. C’est lĂ  qu’il va faire construire sa maison, L’Arnaga, l’une des plus belles maisons d’écrivains qu’on puisse visiter. Sur une plaque au-dessus de la porte d'entrĂ©e sont gravĂ©s ces mots de Rostand Toi qui viens partager notre lumiĂšre blonde Et t'asseoir au festin des horizons changeants, N'entre qu'avec ton cƓur, n'apporte rien du monde Et ne raconte pas ce que disent les gens. Cyrano de Bergerac au CarrĂ© Rondelet Montpellier La salle de la bibliothĂšqueLa maison de style nĂ©o-basque alors en vogue, doit beaucoup Ă  Rostand qui participa Ă  la rĂ©alisation des plans puis dessina les jardins franco-anglais ainsi que la pergola. Le dĂ©cor intĂ©rieur est adaptĂ© Ă  chaque piĂšce l’imposante fresque trĂšs lumineuse du grand salon, le style oriental du petit salon ou l’imposant bureau Empire. MalgrĂ© l’échec de sa nouvelle piĂšce Chanteclerc, il s’y sent bien. Il y reçoit ses amis comme Gabriele d’Annunzio ou Paul Faure, certains venus en voisin comme Pierre Loti ou Francis Jammes. À l’un d’eux qui lui demandait ce qu’il pouvait bien faire dans cet endroit reculĂ©, il rĂ©pondit en vers Ce que je fais, monsieur ? des courses dans les bois, À travers les ronciers qui me griffent les manches ; Le tour de mon jardin sous des arceaux de branches ; Le tour de ma maison sur un balcon de bois. » Paul-Jean Toulet Retour au pays Il y a des pluies de printemps dĂ©licieuses oĂč le ciel a l’air de pleurer de joie. » PJ Toulet Le poĂšte Paul-Jean Toulet 1869-1920 fit plutĂŽt le chemin inverse. Il eut une jeunesse contrastĂ©e, perdant sa mĂšre Ă  sa naissance tandis que son pĂšre repart pour l’üle Maurice. Le jeune garçon est alors confiĂ© Ă  un oncle qui habite BilhĂšres dans la vallĂ©e d’Osso. AprĂšs quelques annĂ©es de voyages, trois ans Ă  l’üle Maurice puis un an Ă  Alger, ce natif de Pau, rejoint la capitale oĂč il mĂšne une vie de bohĂšme. Il en garde cependant une grande nostalgie de son Pays basque natal qu’on retrouve dans ses Ă©crits Ce sublime arĂ©opage de montagnes et les collines recourbĂ©es, et les arbres lointains du vieux parc ; tout ce dĂ©cor qui a ri Ă  tant de mes joies passagĂšres
 » Mais au fil des annĂ©es, le mal du pays est le plus fort et en 1912, il veut revoir le bleu lĂ©ger des PyrĂ©nĂ©es » et revient s'installer chez sa sƓur, Ă  Saint-LoubĂšs, au chĂąteau de la Rafette oĂč leur tante maternelle vit avec son mari Aristide Chaline qui a rachetĂ© le chĂąteau. Puis, aprĂšs son mariage, il s’établit Ă  GuĂ©thary, au bord de l’eau dans la maison Etcheberria, au toit plat et aux volets verts, Ă  GuĂ©thary, la mer par une fenĂȘtre, un carrĂ© bleu tendre et des oiseaux qui passent continuellement dans le mĂȘme sens. » Dans une lettre Ă  madame Claude Debussy, il s’en moque quelque peu, Ă©crivant Ma hutte s’appelle Etcheberria, ce qui veut dire "maison neuve", nom plein d’originalitĂ©, surtout quand on sait qu’elle est presque aussi dĂ©gradĂ©e que l’empereur d’Autriche. » C’est dans la quiĂ©tude du lieu qu’il Ă©crira et publiera peu avant sa mort, son roman La jeune fille verte et, Ă  titre posthume, son recueil de poĂšmes Contrerimes oĂč se trouve ces vers Et grave ces mots sur le sable Le rĂȘve de l'homme est semblableAux illusions de la mer... »Malade, il meurt Ă  51 ans et l’on retrouvera un dernier feuillet sur sa table de nuit, souvenirs de ce gave qu’il aimait tant E le gave oĂč l’on allait nagerEnfant sous l’arche fraĂźcheEt le verger rose de pĂȘches,Gave aux rondes trop fraĂźches,Au retour, on cueillait des pĂȘches,Enfant, cƓur lĂ©ger. » Notes et rĂ©fĂ©rences[1] Mal remis d'une pleurĂ©sie aprĂšs la premiĂšre reprĂ©sentation de L’Aiglon, il part quelques mois aprĂšs en convalescence Ă  Cambo-les-Bains[2] Rosemonde GĂ©rard son nom de jeune fille avait pour parrain Leconte de Lisle et pour tuteur Alexandre Dumas. Edmond quitte Rosemonde en 1915 pour son dernier amour, l'actrice Mary Marquet. Voir aussi* PoĂšmes de Paul-Jean Toulet - PJ Toulet sur PaperBlog ->>
Mapassion pour la broderie.La vie trĂ©pidentes de mes 2 cockers infernaux, ma passion pour la broderie et surtout la broderie Suisse que j'aime par dessus tout. J' ajoute le tricots et toutes ce qui peut ĂȘtre broderie, feutrine..
Louise-Rose-Étiennette GĂ©rard, dite Rosemonde GĂ©rard, poĂ©tesse française, est nĂ©e le 5 avril 1871 Ă  Paris oĂč elle est morte le 5 juillet est la petite-fille du comte Étienne Maurice GĂ©rard, hĂ©ros de Wagram. Son parrain est le poĂšte Leconte de Lisle et son tuteur Alexandre Dumas. Dodette Ă©tait son surnom familier. Biographie Son prĂ©nom de scĂšne, Rosemonde, lui vient de sa grand-mĂšre, Rosemonde de Valence, fille du comte de Valence et Ă©pouse du marĂ©chal GĂ©rard. Dans son ascendance, elle comptait aussi la cĂ©lĂšbre Mme de Genlis. Son pĂšre Ă©tait le comte GĂ©rard, fils du marĂ©chal. Orpheline de pĂšre, elle avait dans son conseil de famille Alexandre Dumas et Leconte de GĂ©rard avait signĂ© de son vrai nom Les Pipeaux, parus en 8 avril 1890, Edmond Rostand Ă©pouse Rosemonde GĂ©rard Ă  Paris en l'Ă©glise Saint-Augustin. Cette derniĂšre, qui demeurait alors avec sa mĂšre, 107, boulevard Malesherbes a pour tĂ©moin Jules jeune mĂ©nage vient tout d'abord habiter 107, boulevard Malesherbes [2]et peu aprĂšs 2, rue Fortuny. C'est lĂ  qu'allaient naĂźtre Maurice Rostand, puis Jean Rostand. En 1897, les Rostand achetaient, 29, rue Alphonse de Neuville, un petit hĂŽtel qu'ils devaient abandonner en 1900 et vendre ensuite pour se fixer Ă  Cambo-les-Bains. Son oeuvre Chacune des pensĂ©es d'Edmond Rostand avait une rime,chacun de ses regards un reflet,chacune de ses actions un symbole. RosemondeLa dolente inflexion du cou,les longs cils relevĂ©s et les cheveux d'or flouEt les yeux Ă©tonnĂ©s de pourpre angĂ©lique. Edmond Rostand, son Ă©pouxA cĂŽtĂ© des Musardises, et pour les mieux comprendre, il faut placer Les Pipeaux, publiĂ©s un an plus tĂŽt 1889. Ce sont les accents mĂ©langĂ©s de deux jeunes poĂštes sentimentaux, qui sont un peu prĂ©cieux l'un et l'autre et qui "raffinent" sur le double sentiment de la nature et de l'amour, avec une technique aussi savante chez l'un que chez l'autre, car Rosemonde GĂ©rard Ă©crit avec autant de virtuositĂ© que son mari les poĂšmes Ă  forme fixe, sonnets, triolets et fut avec bonheur l'Ăąme d'une jeunesse chantante, donnant confiance Ă  Edmond Rostand et rivalisant avec lui dans le dessein de l'encourager. Pour se convaincre de son rĂŽle bĂ©nĂ©fique, il suffit d'ouvrir ces lĂ©gers Pipeaux et de les feuilleter quelques instants. La nature y est tout entiĂšre prĂ©sente Voici des jardins, des animaux, et puis voici des de Noailles n'a pas Ă©tĂ© la premiĂšre Ă  cĂ©lĂ©brer les jardins potagers Dans une plate-bande Ă  bordure d'oseille,Majestueusement poussaient les artichauts ;Sur le mur, au-dessus d'un buisson de groseille ;Pendaient les chasselas poudrerisĂ©s de doucement sous la cloche de verre,Les melons presque mĂ»rs avaient de beaux tons roux,Des mouches bourdonnaient aux portes de la serreEt des papillons bleus voltigeaient sur les ce sont aussi des jardins d'agrĂ©ment lis et roses, sensations d'aube ou de crĂ©puscule, de soirĂ©e d'Ă©tĂ© ou de clair de lune, japonaiserie dĂ©licate et minutieuse, croquis de village, promenade sur l'eau, impressions de plage, bonheur d'une jeune fille en vacances, et ces lĂ©zards, ces cigales, ces grenouilles, toute cette faune d'album peinte par petites touches, que l'on retrouvera dans ce sont des "ritournelles", comme les appelle le poĂšte, c'est-Ă -dire de petits poĂšmes toujours souples et subtils qui peuvent ĂȘtre chantĂ©s et puis des sonnets, des rondes, des poĂšmes d'enfance, le marchand de sable, NoĂ«l, les images d'Épinal, les vieux meubles, bahuts, bijoux anciens, fauteuils branlants, Ă©ventails fanĂ©s, chaise Ă  porteurs, clavecin, pastels pĂąlis, bureaux Ă  secrets, poupĂ©es, armoires pleines de souvenirs que personne ne rappelle ».Enfin, c'est L'Éternelle chanson, celle de l'amour, naturellement Car vois-tu, chaque jour je t'aime davantage,Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que encore Ce n'est pas la faute Ă  nous deux,Si nous nous aimons de la sorte...Pardon de toutes les annĂ©esOĂč je ne te connaissais pas...MalgrĂ© ces vers exquis ont chantĂ© Ă  toutes les oreilles des gens de 1900. ChantĂ©, car beaucoup ont Ă©tĂ© mis en musique, par Emmanuel Chabrier notamment, et tout de suite ils ont eu la popularitĂ© qu'ils destin de ce jeune poĂšte qui chante en mĂȘme temps que celle qu'il aime et qui l'aime ; c'est une chose inĂ©dite dans la littĂ©rature française. Certes Mme de Lamartine a Ă©tĂ© une femme intelligente et lettrĂ©e, mais elle n'a rien Ă©crit en vers ; Rosemonde GĂ©rard, si elle n'avait pas Ă©pousĂ© Edmond Rostand, eĂ»t Ă©tĂ© connue et cĂ©lĂšbre pour sa valeur personnelle ; la gloire de son mari a Ă©clipsĂ© sa propre rĂ©putation[3].En a-t-elle souffert en son amour propre d'auteur ? Elle ne l'a point dit. Sans ambition personnelle, elle a semblĂ© toute dĂ©vouĂ©e Ă  l'art et Ă  la gloire de son de Cyrano, qui ne fut pas de Bergerac, Rosemonde GĂ©rard en avait trouvĂ© la trace en Seine-et-Oise, au chĂąteau de MauviĂšres oĂč il vĂ©cut vingt ans. Elle en avait racontĂ© Ă  son mari...Ce n'est qu'en pardonnant qu'on ne se trompe pas Rosemonde GĂ©rard et Maurice Rostand, extrait d’Un bon petit diablePlus que femme de théùtre au sens d'actrice, elle fut surtout poĂšte. Elle joua la comĂ©die rarement, dont une fois dans le rĂŽle de Roxane de Cyrano de Bergerac, avec Sarah Bernhardt qui lui donnait la rĂ©plique en Cyrano. Wikisource propose un ou plusieurs textes Ă©crits par Rosemonde GĂ©rard. Bibliographie Les Pipeaux, poĂšmes, 1889Les Vieux, interprĂ©tĂ© par Sarah Bernhard en 1903Un bon petit Diable, avec Maurice Rostand, fĂ©erie en trois actes en vers, 1912La Marchande d'allumettes, avec Maurice Rostand, livret d'opĂ©ra-comique, 1914, dont Tiarko Richepin fit la musique. Un film du mĂȘme nom, rĂ©alisĂ© par Jean Renoir fut saisi aprĂšs quelques jours d'exploitation en juin 1928, Ă  la requĂȘte de Rosemonde GĂ©rard, auteur d'un opĂ©ra-comique adaptĂ© du conte d'Andersen et qu'elle estimait Robe d'un soir, piĂšce en 4 actes, en vers, 1925, jouĂ© au Théùtre de l'OdĂ©on, 1924-1925La Vie amoureuse de Madame de Genlis, 1926L'Arc-en-ciel, poĂšmes, 1926Mes souvenirs Cyrano de Bergerac, avec un dessin d'Edmond Rostand, 1927Le FĂ©minisme, avec son fils Maurice Rostand, confĂ©rence, 1930La ForĂȘt enchantĂ©e, piĂšce de théùtre par Rosemonde GĂ©rard et Maurice Rostand, 1931Les Papillotes, piĂšce en un acte en vers, 1931, jouĂ©e au Théùtre de l'OdĂ©on en 1932FĂ©eries, 1933Les Masques de l'amour, théùtre en vers, 1928La Tour Saint-Jacques, théùtre en vers, 1928Les Papillotes, théùtre en vers, 1928À quoi rĂȘvent les vieilles filles, théùtre en vers, 1928La Tour Saint-Jacques, piĂšce en un acte, en vers, reprĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois sur la scĂšne de la ComĂ©die-Française le 28 janvier 1928Edmond Rostand, 1935Rien que des chansons, 1939Les Muses françaises, poĂšmes, 1943. De Marie de France Ă  Rosemonde GĂ©rard, qui fait prĂ©cĂ©der les poĂšmes de ses consƓurs par leur portrait en versMĂ©ditations poĂ©tiques et harmonies poĂ©tiques de Victor Hugo, sonnet, prĂ©face de Rosemonde GĂ©rard, 1930Histoire d'amour et Lettre de rupture, deux chansons de Rosemonde GĂ©rard et Tiarko Richepin enregistrĂ©e par Jeanne Aubert en 1942Lettres Ă  sa fiancĂ©e, Edmond Rostand, Editions Nicolas Malais, 2009, lettres d'amour de Rostand Ă  sa future femme Source WikipĂ©dia
EdmondRostand (1868-1918), un homme comblĂ© ? À tout juste 29 ans, il connaĂźt le succĂšs immĂ©diat avec son Cyrano de Bergerac et trois ans plus tard, ce sera L’Aiglon avec Sarah Bernhardt. [1] Il s’installe alors avec sa femme, la poĂ©tesse Rosemonde GĂ©rard , [2] et ses deux fils, Maurice futur poĂšte et Jean futur biologiste, dans la villa Etchegorria , la " villa rouge ". Le 14 fĂ©vrier, les amoureux ont fĂȘtĂ© Saint Valentin. Je vous ai dĂ©jĂ  dit que je n’ai pas de jaloux qui ait pris un bail Ă  long terme dans mon plumard. Aussi je ne me suis pas sentie concernĂ©e par cette journĂ©e. Mon dernier gigolo Ă©tait bijoutier. Mais quand il m’a offert le pendentif kitch avec la fameuse phrase qui fait fondre les cƓurs des midinettes + qu’hier, – que demain en me demandant ma main et tout le reste, je suis partie en courant. Et en plus, Alain Solant, joaillier, n’avait pas du user ses culottes Ă  l’école. Je vous laisse juge en jetant la photo de ce bijou devant vos yeux effarĂ©s . Mais je ne suis pas lĂ  pour Ă©taler ma vie. Revenons donc Ă  la culture. N’oublions pas que ce blog lui est entiĂšrement dĂ©diĂ©. Oserai-je ajouter que ma vie mĂȘme lui est consacrĂ©e. Et tout çà pour vous, mes petits chĂ©ris. Si, si !!! C’est en pensant Ă  vous, assoiffĂ©s de savoir, que je me suis posĂ© la question cette phrase qui trĂŽne sur tant de tĂ©tonniĂšres affriolantes, signe de l’amour indestructible qui les unit Ă  leur Jules, qui l’a Ă©crite ? C’est une poĂ©tesse oubliĂ©e. Louise-Rose-Étiennette GĂ©rard, dite Rosemonde GĂ©rard 1866-1953 fut la femme d’Edmond Rostand. Pour son mari, elle accepte d’ĂȘtre dans l’ombre. Pourtant, on murmure que c’est elle qui lui donna la trame de Cyrano de Bergerac. Et puis, ses poĂšmes enchantĂšrent son Ă©poque. Aussi, j’ai le grand plaisir de vous livrer in extenso le poĂšme L’éternelle chanson» dans lequel est glissĂ©e la phrase qui est couchĂ©e sur tant de paires de glandes mammaires de toutes tailles et de toutes formes. Allez , sortez vos mouchoirs et rĂ©galez-vous Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos cƓurs en fĂȘte, Nous nous croirons encore de jeunes amoureux, Et je te sourirai tout en branlant la tĂȘte, Et nous ferons un couple adorable de vieux. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs. Sur notre banc ami, tout verdĂątre de mousse, Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer, Nous aurons une joie attendrie et trĂšs douce, La phrase finissant toujours par un baiser. Combien de fois jadis j’ai pu dire Je t’aime » ? Alors avec grand soin nous le recompterons. Nous nous ressouviendrons de mille choses, mĂȘme De petits riens exquis dont nous radoterons. Un rayon descendra, d’une caresse douce, Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser, Quand sur notre vieux banc tout verdĂątre de mousse, Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer. Et comme chaque jour je t’aime davantage, Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain, Qu’importeront alors les rides du visage ? Mon amour se fera plus grave et serein. Songe que tous les jours des souvenirs s’entassent, Mes souvenirs Ă  moi seront aussi les tiens. Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent Et sans cesse entre nous tissent d’autres liens. C’est vrai, nous serons vieux, trĂšs vieux, faiblis par l’ñge, Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main Car vois-tu chaque jour je t’aime davantage, Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain. Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve, Je veux tout conserver dans le fond de mon cƓur, Retenir s’il se peut l’impression trop brĂšve Pour la ressavourer plus tard avec lenteur. J’enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare, ThĂ©saurisant avec ardeur pour mes vieux jours ; Je serai riche alors d’une richesse rare J’aurai gardĂ© tout l’or de mes jeunes amours ! Ainsi de ce passĂ© de bonheur qui s’achĂšve, Ma mĂ©moire parfois me rendra la douceur ; Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve J’aurai tout conservĂ© dans le fond de mon cƓur. Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos cƓurs en fĂȘte, Nous nous croirons encore aux jours heureux d’antan, Et je te sourirai tout en branlant la tĂȘte Et tu me parleras d’amour en chevrotant. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs. Mona pleurĂ© Ă  chaudes larmes. Pas vous ?
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BonneannĂ©e Ă  toutes les roses Que l’hiver prĂ©pare en secret. Bonne annĂ©e Ă  tous ceux qui m’aiment. Et qui m’entendent ici-bas. Et bonne annĂ©e aussi, quand mĂȘme, À tous ceux qui ne m’aiment pas. Louise-Rose-Étiennette GĂ©rard, dite Rosemonde GĂ©rard, ou "Dodette" poĂ©tesse française. 1871 - 1953. Elle fut l'Ă©pouse de . Edmond PubliĂ© le 02/12/2018 Ă  0815 CĂ©lĂšbre pour ses piĂšces de théùtre dont Cyrano de Bergerac et L’Aiglon, l’auteur dramatique est dĂ©cĂ©dĂ© le 2 dĂ©cembre 1918 de la grippe espagnole. NĂ© le 1er avril 1868 dans une famille de la grande bourgeoisie marseillaise, qui frĂ©quentait les artistes et des Ă©crivains comme Mistral et Lamartine, Edmond Rostand a fait des Ă©tudes de droit Ă  Paris. Il n’a jamais exercĂ© en tant qu’avocat, il a toujours prĂ©fĂ©rĂ© se consacrer Ă  la littĂ©rature. Sa carriĂšre littĂ©raire a dĂ©butĂ© par la poĂ©sie. En 1890, il publie deux recueils de poĂšmes, "Les Musardises " et "Ode Ă  la musique". Edmond Rostand dĂ©cide ensuite de s'essayer Ă  l'Ă©criture de piĂšces de théùtre. Il Ă©crit la piĂšce "Les Romanesques", qui est prĂ©sentĂ©e en 1894 et qui lui vaut un succĂšs critique et public. Mais c'est avec la reprĂ©sentation de "Cyrano de Bergerac" qu'Edmond Rostand accĂšde Ă  la renommĂ©e, Ă  l'Ăąge de 29 ans. Quelques annĂ©es plus tard, en 1900, il Ă©crit L’Aiglon, jouĂ© par Sarah Bernhardt. C’est un nouveau succĂšs. En 1890, Edmond Rostand a Ă©pousĂ© la poĂ©tesse Rosemonde GĂ©rard, avec qui il a deux fils, Maurice et Jean. De son vivant, il est fait commandeur de la LĂ©gion d'honneur et est Ă©lu Ă  l'AcadĂ©mie française le 4 juin 1903.
RosemondeGĂ©rard fut l’ñme d’une jeunesse chantante, rivalisant avec son mari tout en l’encourageant. L’éternelle chanson, la superbe dĂ©claration d’amour de la poĂ©tesse Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Le deal Ă  ne pas rater Cartes PokĂ©mon sortie d’un nouveau coffret Ultra Premium ... Voir le deal TRANSITION ET ARCHE DIVERS Coups de cƓur AuteurMessageinvitĂ©eLocalisation TarnSujet L'UN DES PLUS BEAUX POÈMES D'AMOUR FRANÇAIS Sam 21 Jan 2012 - 1622 L'ÉTERNELLE CHANSONOrpheline de pĂšre, Rosemonde Lee, dite Rosemonde GĂ©rard, avait pour parrain Leconte de Lisle, et pour tuteur Alexandre Dumas. Elle fait connaissance d'Edmond Rostand durant l'Ă©tĂ© 1886 Ă  Luchon. Ils s'Ă©changent des vers, et c'est une vĂ©ritable poĂ©tesse de talent. La famille d'Edmond voit cette rencontre sentimentale d'un bon oeil et ils se marient en 1890. Elle sera la premiĂšre "fan" de son mari, publiera un recueil Ă  compte d'auteur sans qu'il le sache, recopiera ses manuscrits illisibles, le poussera et le soutiendra lorsqu'il doute. Rosemonde GĂ©rard, si elle n'avait pas Ă©pousĂ© Edmond Rostand, eĂ»t Ă©tĂ© connue et cĂ©lĂšbre pour sa valeur personnelle; la gloire de son mari a Ă©clipsĂ© sa propre a-t-elle souffert en son amour propre d'auteur ? Elle ne l'a point dit. Sans ambition personnelle, elle a semblĂ© toute dĂ©vouĂ©e Ă  l'art et Ă  la gloire de son Ă©crit pour son mari et lui dĂ©die le poĂšme L'Éternelle Chanson dont ces deux vers deviendront plus tard cĂ©lĂšbres dans le monde entier Car vois-tu chaque jour je t'aime davantage,Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain. »L'Ă©ternelle chanson Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fĂȘte, Nous nous croirons encore de jeunes amoureux, Et je te sourirai tout en branlant la tĂȘte, Et nous ferons un couple adorable de vieux. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs. Sur notre banc ami, tout verdĂątre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer, Nous aurons une joie attendrie et trĂšs douce, La phrase finissant toujours par un baiser. Combien de fois jadis j'ai pu dire " Je t'aime " ? Alors avec grand soin nous le recompterons. Nous nous ressouviendrons de mille choses, mĂȘme De petits riens exquis dont nous radoterons. Un rayon descendra, d'une caresse douce, Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser, Quand sur notre vieux banc tout verdĂątre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer. Et comme chaque jour je t'aime davantage, Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain, Qu'importeront alors les rides du visage ? Mon amour se fera plus grave - et serein. Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent, Mes souvenirs Ă  moi seront aussi les tiens. Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens. C'est vrai, nous serons vieux, trĂšs vieux, faiblis par l'Ăąge, Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main Car vois-tu chaque jour je t'aime davantage,Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain. Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve, Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur, Retenir s'il se peut l'impression trop brĂšve Pour la ressavourer plus tard avec lenteur. J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare, ThĂ©saurisant avec ardeur pour mes vieux jours ; Je serai riche alors d'une richesse rare J'aurai gardĂ© tout l'or de mes jeunes amours ! Ainsi de ce passĂ© de bonheur qui s'achĂšve, Ma mĂ©moire parfois me rendra la douceur ; Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve J'aurai tout conservĂ© dans le fond de mon coeur. Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fĂȘte, Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan, Et je te sourirai tout en branlant la tĂȘte Et tu me parleras d'amour en chevrotant. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux GĂ©rardHĂ©las, Rosemonde n'a pas vieilli aux cĂŽtĂ© de son Ă©poux, comme elle l'imaginait dans ce si beau poĂšme. Celui-ci, en effet, la quitte en 1915 pour l'actrice Mary Marquet, de 27 ans sa cadette. Ah ! Ces hommes qui quitte leur femme pour de la chair fraĂźche... Leur passion - car il ne s'agit plus vraiment d'amour, lĂ  - ne durera que trois ans, puisque Edmond Rostand meurt de la grippe espagnole, le 2 dĂ©cembre elle, s'Ă©teint le 8 juillet d'une certaine façon, la force de cet amour a vĂ©cu bien au-delĂ  de sa mort et vit toujours. En 1907, Alphonse AUGIS, joaillier Ă  Lyon, crĂ©e "la MĂ©daille d'Amour ", inspirĂ©e par les deux vers dĂ©sormais cĂ©lĂšbres de la poĂ©tesse, qu'il a l'idĂ©e de transcrire sous forme figurative gravĂ©e dans du mĂ©tal prĂ©cieux Car, vois-tu, chaque jour je t'aime davantage, Aujourd'hui + QU'HIER Et bien - QUE DEMAIN. Ce dĂ©licat bijou, symbole de l'amour Ă©ternel, traduit dans de nombreuses langues, est depuis trĂšs apprĂ©ciĂ© dans le monde entier et rappelle toujours la ferveur des sentiments amoureux que Rosemonde portait Ă  son Ă©poux. L'UN DES PLUS BEAUX POÈMES D'AMOUR FRANÇAIS Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumTRANSITION ET ARCHE DIVERS Coups de cƓurSauter vers tgcolI.
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  • poĂšme de rosemonde gĂ©rard Ă  son mari edmond rostand